Le Lien - The Link

Pour un syndicalisme européen, citoyen, participatif et unitaire
Building a new kind of staff representation based on participation, unity and defence of the European project

Septembre 2013 – n°35

Sommaire :

  • Éditorial : Rétablir un dialogue social de qualité

  • Mieux vaut tard que jamais

  • Luxembourg

  • La Commission et le dialogue social – "fais ce que je dis, pas ce que je fais" – L'inévitable recours en justice

  • Décision de la Commission de suspendre les tests pour recruter certains agents contractuels

  • Attribution du marché des selfs et cafétérias de la Commission

  • Adaptation des rémunérations

  • Rencontre à l'EACI

  • Participation d'U4U dans les différents comités

  • Courrier des lecteurs

  • Support U4U !
  • U4U à votre service

La modification du Statut s'est déroulée sans réel dialogue social, du moins à partir de 2012. Plusieurs autres textes ont été proposés ou décidés sans aucun dialogue social et parfois même sans aucune information préalable. Le dialogue social est en panne, ce qui exacerbe les tensions et ce qui impacte négativement la qualité des textes finalement arrêtés.

C'est pourquoi U4U va proposer à la Commission de mettre en place une réflexion sur ce que doit être le dialogue social dans les institutions.

U4U soutient qu’une concertation est une consultation permettant aux syndicats de soumettre utilement un avis, au sens de l’article 27 de la Charte des droits fondamentaux. Cette consultation de bonne foi doit rendre possible une influence sur le contenu du texte finalement adopté.

Pour cela, il est nécessaire que :

- les syndicats disposent à l'avance de documents de travail suffisamment détaillés pour permettre une compréhension du sujet à traiter.

- que des réunions de concertation soient prévues en nombre et en durée suffisante pour qu'une discussion significative puisse être menée. Un calendrier de réunions doit être établi.

- que de chaque côté, les représentants des institutions et du personnel s'organisent pour avoir le mandat et la capacité de négocier, y compris en formant des délégations réellement opérationnelles.

- que des procès-verbaux soient établis de façon contradictoire, expliquant  et justifiant les positions de départ et les points d'accord et de désaccord finaux.

Il n'est pas évident que la Commission aie la volonté de réparer le dialogue social, malgré la détérioration du climat social dans les institutions. Passer en force à ses avantages, du moins tant que les coûts d'une approche autoritaire ne deviennent pas trop élevés. U4U va notamment contester devant la Cour de Justice les textes issus d'un processus insatisfaisant en cette matière.

Les premiers signaux que donne la Commission concernant la négociation des DGE d'application du nouveau statut ne sont pas bons.

La proposition d'U4U permettra de voir si la Commission (et plus largement l'ensemble des autres institutions) veulent vraiment revenir à une pratique saine de la négociation avec le personnel.

Une fois de plus, le soutien de l'ensemble du personnel à cette démarche est une condition nécessaire pour le rétablissement d'un vrai dialogue social au coeur des institutions européennes.


« Le commissaire européen chargé du Budget, Janusz Lewandowski, ne décolère pas contre le projet de budget 2014 de l’UE qui sera présenté en octobre au Parlement européen et qui vient de recevoir le feu vert des 28 Etats-membres. »

C’est ce que reprend le journal « Les Echos » suite à ce qu’a écrit M. Lewandowski dans une tribune publiée sur son site personnel à la Commission européenne.

« Le commissaire dénonce un projet de budget qui, selon lui, va affecter de nombreux programmes, notamment dans le secteur de la recherche et de l'innovation. Ce projet "me laisse perplexe", a-t-il affirmé. »

N’est-il pas paradoxal que le Commissaire en charge du budget s’indigne du « manque de bon sens » des États-membres alors même que la Commission a lâché sa proposition – déjà bien maigre - lors des négociations sur le cadre pluriannuel, et a accepté de proposer une diminution historique et durable des budgets communautaires jusqu’en 2020 ?

Où était le « bon sens » de la Commission et du Commissaire au budget lorsqu’ils nous affirmaient que c’était un budget-cadre réaliste et ambitieux ? A-t-on oublié que le président de la Commission est allé en compagnie du président du Conseil demander au Parlement européen de reculer sur sa proposition (modeste aussi) pour le financement de l'Union 2014/2020? A-t-on oublié que la Commission a réussi l'exploit de ne pas se battre en se joignant à la proposition du Parlement européen, ce qui a abouti à ce que le sommet européen de février 2013 a pu ignorer la proposition initiale de la Commission et celle du Parlement ?

Ces budgets dont U4U a dit et répété qu’ils n’étaient pas à la hauteur des défis que l’Europe doit relever, ces budgets ni réalistes ni ambitieux, démontrent qu’il y a non pas un manque de bon sens mais un manque d’idées, de vision et de volonté pour porter le projet communautaire.

L’actuelle Commission, dont le mandat touche à sa fin, préfèrerait-elle ne pas avoir à mettre en œuvre ses propres décisions calamiteuses, aurait-elle renoncé à revitaliser le projet européen et voudrait-elle repousser sur la prochaine Commission et le prochain Parlement européen les conséquences de sa démission face aux États-membres ?

Il est clair, en effet, que sans remise en cause de ce budget-cadre, les difficultés budgétaires pour 2014 se répèteront tout au long de la période de programmation, jusqu’en 2020, rendant année après année la mise en œuvre des politiques communautaires plus difficile parce qu’il ne sera pas possible de mobiliser de nouveaux moyens ni même de faire face à l’ensemble des obligations déjà contractées (montants des crédits d’engagement en baisse de 6% dès 2014 et insuffisance aggravée d’année en année des crédits de paiement).

Le plus "drôle" dans toute cette histoire est de voir la Commission - après avoir contribué à l'élaboration d'un budget européen en baisse, ignorant ainsi la détresse des citoyens européens touchés par la crise – déplorer ce budget puis organiser un dialogue via internet avec les citoyens pour voir ce qu'ils pensent de l'Europe. Cette participation n'est que marketing et politique-spectacle, dans l'attente des prochaines élections européennes dépourvues de tout enjeu, puisque les moyens budgétaires et les politiques de l'Union sont déjà décidés pour une période qui va au-delà du mandat du futur Parlement. Que l'on ne fasse plus semblant de s'étonner de la désaffection croissante des citoyens, qui est en fait organisée par ceux-là mêmes qui prétendent la combattre.


La liste Vote the Change proposée par U4U et la FFPE se présentera à vos suffrages aux prochaines élections à Luxembourg. Le 17 septembre, une Assemblée générale du personnel se tiendra à Luxembourg pour l'organisation des élections. Il est de la plus haute importance que vous y assistiez tous, car ce sera l'occasion de décider enfin d'un système électoral juste, démocratique, assurant la représentation de tout le personnel.

Nous vous recommandons, lors de cette AG du 17 septembre, de voter pour un système électoral proportionnel, c'est à dire pour la proposition qui sera présentée par plusieurs syndicats pour en finir avec le système actuel qui n'a pas permis, depuis longtemps, une défense efficace des intérêts du personnel.

Voici le projet de programme de la liste Vote the Change :

Campagne électorale CLP Luxembourg – 2013

« Vote the CHANGE »

1. Défense de la Fonction Publique européenne
Mise en œuvre du nouveau Statut : Préservation des intérêts du personnel dans la négociation des Dispositions Générales d’Exécution
Préparation de recours juridiques…

2. Amélioration des conditions de travail et de l’accompagnement des nouveaux collègues, transports respectueux de l’environnement
Flexitime, télétravail, missions, bâtiments, cantine,…
Accueil et insertion des familles, Aide au logement,
Gratuité des transports en commun dans l’ensemble du Grand-Duché

3. Lutte contre la précarité et les disparités (post-2004)
Gestion des carrières pour la réduction des disparités des post 2004 et post 2014
Passerelles pour les changements de carrière, certification…
Concours internes pour tous

4. Promouvoir une politique des carrières
Valorisation des compétences…
Egalité des chances et reconnaissance des collègues 50 +

5. Management participatif
Moins de procédures bureaucratiques ; Plus de délégation et de responsabilisation

6. Ecoles et crèches
Stop à la pénurie

7. Soins de santé
Plus de surfacturation médicale, carte européenne de sécurité sociale…

8. Correction de la différence de 10% entre pouvoir d’achat entre Bruxelles et Luxembourg
Obtention du coefficient correcteur Luxembourg

9. Pour le personnel de droit privé
Internalisation de ce personnel sans perte de salaire
Accès au dialogue social

10. Restaurer le dialogue social
Réanimer le dialogue social à Luxembourg

Notre méthode : Redonnons la parole au personnel

1. Vote proportionnel aux élections statutaires et consultations systématiques

2. Rétablir un véritable et complet paritarisme

3. Promouvoir un syndicalisme participatif et de proximité


Le 26 juillet dernier, la Commission [DG EMPL] publiait les résultats d'une évaluation (bilan qualité) visant à identifier les charges excessives, chevauchements, lacunes et incohérences qui auraient pu apparaître depuis l'adoption de trois directives de l'UE concernant l'information et la consultation des travailleurs. Cette évaluation conclut que ces trois directives* sont pertinentes, efficaces et cohérentes et qu'elles se renforcent mutuellement.

Ce bilan qualité met toutefois en lumière un certain nombre d'insuffisances notamment dans les États membres qui ont des traditions moins avancées en matière de dialogue social. Il recommande d'approfondir l'information et la consultation [I&C] des travailleurs du secteur public pour mieux définir le rôle que joue l'I&C, ou qu'elle pourrait jouer, dans les restructurations en cours dans le secteur public. Il faudra discuter de cette question au sein du comité de dialogue sectoriel qui réunit les administrations des gouvernements centraux (et la Commission).

En avril 2013, la DG EMPL publiait son rapport 2012 sur l'état du dialogue social en Europe dans le secteur industriel privé et public. La DG EMPL note qu'en Europe, durant les débuts de la récession de 2010 qui a surtout affecté le secteur privé, les gouvernements et les partenaires sociaux ont souvent travaillé ensemble pour atténuer les impacts négatifs sur l'emploi. Depuis lors, la crise s'est aggravée en s'étendant à d'autres secteurs de l'économie, notamment le secteur public. La crise financière s'est transformée en une crise de la dette souveraine, faisant de la consolidation fiscale un objectif clé des politiques d'ajustement macroéconomique. Il en a résulté un cadre défavorable pour le développement du dialogue social, qui est devenu plus conflictuel dans de nombreux pays, une tendance qui a été particulièrement visible dans le secteur public. En réponse à la crise de la dette publique, les gouvernements nationaux ont accéléré et intensifié de façon spectaculaire les réformes structurelles du secteur public. Les méthodes choisies pour mettre en œuvre ces décisions ont souvent exclu le recours au dialogue social. Même si la Commission a toujours souligné l'importance du dialogue social, l'autonomie des partenaires sociaux dans le respect des pratiques nationales, les réformes n'ont pas toujours été accompagnées d'un dialogue social pleinement efficace.

Certes, ce rapport se concentre sur les relations industrielles des États membres pour les secteurs privés et publics. Mais s'agissant de principes fondamentaux concernant le dialogue social, nous supposons que ce qui vaut là vaut tout autant pour la fonction publique européenne. Raison pour laquelle on notera avec beaucoup d'intérêt que ce rapport établit que les mécanismes et les instruments du dialogue social, qui ont bien servi l'Europe depuis plusieurs décennies, sont des moyens encore pertinents pour lutter contre la crise et pour créer des conditions favorables pour la croissance et l'emploi. Au-delà de la diversité des systèmes nationaux de relations industrielles, le dialogue social est un élément clé du modèle social de l'Union européenne. Son rôle essentiel est reconnu par les Traités de l'Union européenne, y compris la Charte des droits fondamentaux. Le dialogue social, que ce soit dans le public ou le privé, est essentiel à la gestion des conflits et pour trouver des solutions concertées dans des circonstances difficiles. Pour être efficace, il doit se développer dans un climat de confiance et de compréhension mutuelle, propice à l'efficacité économique, à la motivation, à la productivité et au développement des travailleurs... La Commission s'est engagée à promouvoir le soutien du dialogue social dans l'UE, tout en respectant pleinement l'autonomie des partenaires sociaux et la diversité des systèmes nationaux de relations industrielles.

Bref, la Commission invite à faire ce qu'elle dit, pas ce qu'elle fait. Car ce qui aura caractérisé la récente réforme du statut, c'est d'abord l'aggravation d'une réforme qui avait déjà eu lieu en 2004, remise en cause, non pour en corriger les effets néfastes, mais pour durcir encore davantage les conditions de travail et de carrière, à l'instar de ce que pratiquent certains EM, comme le relève le rapport. Nul n'avait demandé à la Commission de ré-ouvrir le statut pour pratiquer des économies. La Commission aurait mieux fait d'écouter les OSP, et notamment U4U, qui lui suggérait des pistes réelles d'économies plutôt que de s'attaquer à son personnel qui avait déjà payé son tribut à la crise en 2004.

Un autre constat du rapport, auquel la Commission n'a pas échappé sous la pression du Conseil, est celui de la détérioration du dialogue social. Certes, les OSP et la Commission ont négocié jusqu'en décembre 2011 mais à partir du moment où le Conseil a rejeté la proposition de la Commission, exigeant 2.5 milliards d'économies au lieu du milliard proposé, la Commission n'a plus convoqué les OSP pour négocier les nouvelles exigences. Outre qu'elle n'a pas retiré sa proposition alors qu'elle avait promis de le faire en cas de dénaturation, estimant sans doute que de passer de 1 à 2,5 milliards serait sans effet sur la nature des propositions, elle a cessé de rencontrer les OSP pour discuter des économies supplémentaires à proposer. Elle s'est contentée de convoquer les OSP à des réunions d'informations à l'occasion des réunions du trilogue, réunions au cours desquelles, à aucun moment, la Commission n'a jugé bon de discuter le fond avec les OSP.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le dialogue social à la Commission, pourtant jugé par elle essentiel à la gestion des conflits, pour trouver des solutions concertées dans des circonstances difficiles, ne s'est pas développé dans un climat de confiance et de compréhension mutuelle, propice à l'efficacité économique et à la motivation, à la productivité et au développement des travailleurs …

Comme le dit si justement la DG EMPL dans son rapport , le dialogue social est un élément clé du modèle social de l'Union européenne et son rôle essentiel est reconnu par les Traités de l'Union européenne, y compris par la Charte des droits fondamentaux. C'est parce que ce dialogue social a été si profondément bafoué par l'institution qui est chargée d'en surveiller la bonne conduite à l'échelle européenne que U4U a décidé d'introduire une action devant le Tribunal de la fonction publique européenne. Il appartiendra à la Cour de définir si le concept de consultation préalable peut se confondre avec information et si le personnel de la fonction publique européenne est légitime à se sentir méprisé par les institutions qui oublient avec tant de légèreté leurs bons principes quand ceux-ci entravent leurs projets.

* Directive relative aux licenciements collectifs, Directive sur les transferts d'entreprises et Directive établissant un cadre général relatif à l'information et la consultation des travailleurs dans la CE.


La Commission adopté une décision, en date 25 juillet 2013 , qui déroge à l'obligation suivante de l'article 3 par. 1 de la Décision de la Commission du du 2 mars 2011 : "Nul ne peut être engagé en tant qu'agent contractuel s'il n'a pas satisfait aux modalités de sélection telles que définies dans l'annexe II, ou agent contractuel auxiliaire s'il n'a pas satisfait aux modalités de sélection telles que définies dans l'annexe III"

En fait, cette décision ne concerne que les agents contractuels à durée déterminée (3 ans maximum), et seulement pour les profils généralistes. Les agences, offices etc. recrutent des agents contractuels à durée indéterminée.

La Commission motive cette décision par la pénurie de candidats mais également par le fait que le système de sélection permanent n'est pas prêt. Il faut noter que cette dérogation est limitée dans le temps, jusqu'au 31 décembre 2014. Le Commissaire au personnel peut abroger cette décision en tant que de besoin et, dans tous les cas, la situation sera revue à échéance sur base d'un rapport de la DG Ressources Humaines de la Commission.

U4U s'étonne de cette position de la Commission qui peut ouvrir la porte à de nombreuse dérives puisqu'il s'agit ni plus, ni moins, que de recruter les contractuels sur base de CV, sans le contrôle d'un CAST (procédure de sélection) ou d'un examen qui garantit l'égalité de traitement, l'anonymat et le respect des procédures. Notre organisation regrette que les OSP n'aient pas eu l'occasion de négocier cette mesure et demandera des explications à la Commission. Il s'agit d'un exemple supplémentaire de l'anémie du dialogue social au sein des institutions.

On doit noter également que recruter des collègues contractuels sans CAST va introduire des différences avec ceux qui ont passé un CAST, alors que les contractuels vont pouvoir passer des concours internes.

S'agissant du recrutement des AC d'ici fin 2014, la Commission doit donner la priorité à la réembauche des contractuels dont le contrat de trois ans avait expiré pendant la négociation de la réforme du statut et à qui elle avait promis l'octroi de 3 ans de contrat supplémentaire dès l'adoption de la réforme. Ces anciens contractuels avaient, eux, passé les CAST et donc satisfaisaient au principe cité plus haut.

Il est étonnant de voir la Commission agir de façon aussi irréfléchie, sa main gauche ne sachant pas ce qu'a fait sa main droite.


Lors de précédents articles sur le sujet (Le Lien mai 2012 et février 2013, NoXyLo mai 2011 et avril 2012), U4U avait évoqué les travaux de la DG HR, de l'OIB et du CPRE (comité paritaire des restaurants et de l'économat) pour la définition du cahier des charges de l'attribution du marché des selfs et cafétérias de la Commission à Bruxelles, le contrat de la société EUREST étant arrivé à échéance.

Depuis, l'appel d'offre a été publié le 11/12/2012. Le marché tel qu'envisagé est différent du précédent dans la mesure où les selfs et cafétérias sur Bruxelles ont été divisés en 3 lots. La volonté de la DG HR était de ne plus avoir un seul prestataire pour l'ensemble du site mais plusieurs, de manière à faire jouer entre eux saines concurrence et émulation. La zone du Rond-Point Schuman a été divisée de sorte que les collègues, selon qu'ils se rendent au Berlaymont, au Charlemagne ou à l'EEAS, aient le choix entre des prestations différentes. C'est évidemment moins vrai pour les collègues excentrés qui resteront toujours captifs de leurs selfs (p.e.: Beaulieu, Genève) sauf à se déplacer loin. On peut évidemment spéculer de savoir comment un self meilleur qu'un autre fera pour absorber toute la demande s'il connaît un véritable succès mais nous n'en sommes pas là. Faisons plutôt le pari qu'ils feront tout, chacun, pour maintenir leur clientèle, seule manière de leur garantir des recettes.

Le marché vient donc d'être attribué et l'OIB en train de signer les contrats. EUREST a été prolongé jusqu'au 31.12.2013 ce qui laisse le temps aux nouveaux prestataires de se mettre en place. EUREST est resté dans la course et s'est vu attribué un de ces lots. Le détail des attributions n'est pas encore connu mais sera certainement communiqué par l'OIB à la fin des vacances.

D'aucuns pourraient penser que l'on ne se préoccupe des cantines que quand vraiment on n'a rien de plus important à traiter. Mais pour U4U, l'alimentation est un sujet capital, traité par de nombreuses politiques de l'Union: agriculture, environnement, climat, santé des consommateurs, commerce, R&D&I, transports, etc. L'alimentation va bien au-delà du seul objectif de nous nourrir, quoique celui-ci soit de première importance.

Raison pour laquelle nous suivons de près ce dossier, d'autant que le nouveau marché entre la Commission et ses prestataires contient lui aussi des nouveautés.

Sans préjuger de la qualité des produits que fourniront les prochains prestataires, cet appel d'offre, malgré ses efforts pour prendre en compte une partie des propositions de la pétition de 2011 (voir plus bas), est loin d'une réforme profonde de nos modes de consommation (stratégies d'achats, produits sains, approvisionnements circuits courts, transformation sans ajouts, etc.), raison pour laquelle U4U a proposé, au sein du CPRE, de rencontrer des professionnels qui conseillent et accompagnent les collectivités dans leur passage vers une alimentation saine et durable. Pour le moment, cette proposition semble n'avoir guère suscité d'intérêt si on en juge par l'absence de réaction. Admettons que l'administration avait d'autres chats à fouetter pendant toute cette procédure d'appel d'offre, à laquelle, malgré sa demande formulée auprès de l'OIB, la représentation du personnel, via ses représentants au CPRE, n'a pas été associée. La Commission est un rien schizophrène. D'un côté elle légifère pour moins de pesticides, moins de pollution, plus de respect de l'environnement, plus de qualité des produits agricoles, une meilleure hygiène de vie etc., et d'un autre, quand il s'agit de ses dépenses et accessoirement, de son personnel, elle rechigne à l'ambition et aux efforts nécessaires pour être en harmonie avec les objectifs qu'elle fixe.

Vous vous souvenez peut-être qu'à l'initiative de collègues de la DG CLIMA, une pétition avait circulé en mai 2011 appelant à une meilleure alimentation dans nos selfs et restaurants. U4U avait relayé cette pétition qui avait obtenu près de 3.000 signatures et écrit à la DG HR pour la saisir des préoccupations alors exprimées sur la qualité des produits consommés et la nécessité d'une alimentation plus saine et plus respectueuse de l'environnement tant pour la production que sur les questions relatives à l'approvisionnement et à la transformation en plats cuisinés. Cette pétition, et les préoccupations dont elle témoignait, était d'autant plus d'actualité que la Commission travaillait alors à l'élaboration du cahier des charges pour l'appel d'offre pour les selfs et cafétérias de Bruxelles, le contrat du sous-traitant étant arrivé à échéance.

Nos collègues qui animent le Cancer support Group, dans le cadre de leurs activités de sensibilisation des collègues à l'intérêt de la prévention anti-cancer, ont exprimé en juin dernier le même souhait d'une meilleure alimentation, pour les cantines de la commission et pour celles des écoles européennes, tant l'impact de ce que nous consommons est grand sur notre santé. C'est dire si d'anecdotique, la question de nos selfs et restaurants est devenue essentielle.

Nous aurons donc besoin de l'aide de tous, de votre mobilisation massive, pour nous aider à faire bouger les choses. Vous pourrez nous aider à faire de ce sujet un sujet véritablement abordé par les représentants de la Commission et du personnel sous l'angle de la qualité, de la santé et de l'écologie et non sous l'angle d'un service correct à moindre coût. Vous serez tenu informés de l'évolution de ce dossier.

Le saviez-vous?

A l'inverse du PE et du Conseil, la Commission ne peut appliquer un top-up sur le prix du repas: son budget ne le prévoit pas et comme cela ne pourrait s'inscrire que dans le chapitre des dépenses administratives, compte tenu du climat actuel et des coupes faites et encore à venir, il n'y a aucune chance que cela aboutisse. Donc, le prix pèse entièrement sur la clientèle et comme celui-ci est maintenu à un niveau "démocratique", forcément, la qualité est conforme au prix payé. Ailleurs, les institutions complètent ce qui permet de consacrer davantage à la qualité. Cela dit, en matière de produits alimentaires (mais pas seulement) U4U est d'avis que le consommateur doit réapprendre à payer le prix réel des produits à condition bien entendu qu'ils soient véritablement de qualité et vecteurs d'externalités positives, notamment sur l'environnement et le climat.

Outre le coût des ingrédients, le prix du repas payé à la caisse par le personnel comprend une contribution à la location de l'espace, et à une partie de la maintenance du petit matériel, de l'entretien des espaces et du matériel ainsi que l'intégralité des frais de personnel des cantines (cuisiniers, caissiers, personnel technique) et la logistique (livraison vers les différents lieux d'exploitation des cantines et cafétérias) à la charge de l'exploitant sous-traitant. L'exploitation des selfs est structurellement déficitaire et les équilibres pour le sous-traitant se réalisent avec les cafétérias et le banqueting.

Les dernières enquêtes de satisfaction sont globalement positives…mais ne sont menées qu'auprès de ceux qui fréquentent les cantines, pas auprès de ceux qui les évitent. Question: si nous étions davantage à les fréquenter, les locaux/infrastructures seraient-ils suffisants?


Quiconque sera resté au bureau cet été aura noté la chute vertigineuse du nombre d'emails. On a commencé par se sentir un peu orphelin, peut-être même aurons-nous eu tendance à vérifier plus que de raison si notre boîte était bien active avant de trouver ce calme soudain salutaire: c'est qu'il est difficile de sortir de l'addiction, quelle qu'elle soit !

Pouvons-nous évaluer un instant combien l'email a transformé notre relation à nos tâches. Pas seulement l'email en soi, mais l'avalanche d'email et l'usage intempestif qui en fait. A l'instar du téléphone, il s'introduit dans nos existences, nous détournant de nos tâches et affectant notre concentration. Il faut être un saint pour se discipliner et ne regarder ses emails que 2 fois par jour. D'ailleurs, ceux qui s'y essaient abandonnent bien vite.

Qui n'a pas eu un collègue qui téléphone en disant: -tu as bien eu l'email que je t'ai envoyé il y a 15 mn? -Oui, pourquoi? -Tu ne m'as pas répondu ! Ou un collègue qui s'impatiente parce qu'une action immédiate est requise et que vous traînez à l'exécuter car vous n'avez pas encore vu le courriel (manque de pot, si le collègue est aussi le chef). Mais il n'y a pas que les collègues impatients qui doivent apprendre à se discipliner, il y a aussi ceux qui ont la fâcheuse tendance à répondre à tous les récipiendaires d'un email pour discuter avec un nombre limité d'entre eux. Résultat, 20 échanges auxquels on ne souhaite pas prendre part envoyés tous azimuts mais qui néanmoins obstruent notre espace et dont l'apparition en bas de l'écran, qu'on le veuille ou non, nous distrait. Le pire de ces échanges polluants, sont la tonalité de certains messages sans considération de la liste des récipiendaires, les changements de sujets de conversations sans mise à jour de l'objet du message et, souvent au détriment de notre image collective, les âneries qui parfois s'échangent.

Et puis, il y a tous ceux qui ont très peur, mais alors très très peur, que l'information ne vous parvienne pas. Ils vous la renvoient alors que le secrétariat du comité X vous l'a adressée intuitu personae, que le secrétariat de votre unité qui était également en copie vous l'a aussi envoyée, et votre aussi chef d'unité, et qui sait, un autre collègue qui veut savoir ce que vous en pensez. S'ils prenaient la peine de lire la liste de diffusion, ils verraient que vous avez déjà reçu ce précieux courriel !

Sans compter les envois successifs de versions intermédiaires d'un document dont on vous explique dans un long commentaire qu'elles sont vraiment très provisoires parce que les chapitres 5, 6 et 7 doivent encore passer en codécision, et que le chapitre 40 a eu un amendement récent qu'on n'a pas encore pris en compte, etc.

Ai-je oublié les emails envoyés par une chaîne et qu'il vous faut scroller 1 km avant de pouvoir soit lire le message, soit trouver la pièce jointe? Et ceux qui sont envoyés sans commentaire et qu'il vous faut un moment pour comprendre de quoi il s'agit et si seulement cela vous concerne.

En attendant, vous avez perdu le fil de vos pensées, l'heure a tournée, vous vous êtes interrompu x fois pour faire autre chose que ce que vous vous étiez promis de faire. Mais vous devez aboutir à des résultats, alors vous vous dépêchez, vous balancez le document à qui de droit, qui l'attendait tout aussi urgemment que les 20 petits malins qui se sont insidieusement imposés dans vos tâches, et au moment même où le mail part, vous revient en mémoire le paragraphe que vous avez oublié d'insérer parce que vous avez été interrompu… Vous rappelez le tout, mais il y a toujours un accro aux emails qui l'a déjà ouvert et qui verra que vous avez "failli".

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai l'impression que tout cela est générateur de stress et d'irritation. Et que si je devais lire correctement chaque jour tout ce que je reçois, je ne ferais probablement rien d'autre.
C'était délicieux cet été calme exempt de cette frénésie de communication… qui n'a de communication que le nom. Si certains s'interrogent sur l'efficacité au travail, qu'ils se penchent donc sur cette question du courrier électronique et tournent 7 fois leur petit doigt en l'air avant d'appuyer sur la touche "send".


Le 12 septembre prochain seront rendues les conclusions de l'avocat général auprès de la Cour de justice, M. Yves BOT, rendra ses conclusions dans les trois affaires concernant l'adaptation des rémunérations 2011 et 2012. On attend un arrêt pour fin octobre/début novembre dans les 3 recours en annulation et carence (affaires C-63/12 et C-66/12 et C196/12).


Fidèle à son programme de contact continu avec les collègues, U4U organise une réunion d’information et d’échanges sur toutes les questions syndicales d’actualité, le mercredi 18 septembre, de 12H30 à 14H00, auprès de l’EACI, Building COV 2, Salle 10/204.

Les collègues de REA, ERCEA/ERC et de la RTD logés dans le même immeuble, sont aussi cordialement invités.


Vous pouvez contacter nos représentants, si besoin est.

1) CCP

- Kim Slama : CGAM ;
- Agim Islamaj: Coparco ;
- Fabrice Andreone, Georges Vlandas : Comité du statut ;
- Daniel Baruchel, Fabrice Andreone : Comité procédure certification;
- Sylvie Vlandas, Fabrice Andreone : COPAR ;
- Tomas Garcia Azcarate: Conseil discipline AD 14/16;
- C. Zammit Conseil de discipline fonctionnaires ;
- Agim Islamaj, Rafael Garcia Marquez, Renato Girelli: Conseil de Discipline agents contractuels ;
- Gerard Hanney Labastille: Comité paritaire de reclassement agents contractuels ;
- Georges Vlandas : Comité Paritaire de suivi ;
- Georges Spyrou , Tremeur Denigot: Groupe accompagnement écoles européennes
- Hanney-Labastille Gerard: Copec ;
- Fabrice Andreone, Vlassios Sfyroeras, G. Vlandas: Groupe de Travail Rémunérations;
- V. Sfyroeras: Comité de nominations AD14 et 15
- G. Vlandas, P. Keraudren, Fabrice Andreone , V. Sfyroeras : Comité de promotion AD;
- Carmen Zammit, A. Islamaj : Comité promotion AST;
- F. Andreone Georges Spyrou , V. Sfyroeras, Sazan Pakalin, G. Vlandas : groupe de travail AD;
- K. Slama, C. Zammit, R. Marquez Garcia L. Kyriakidis: Groupe de travail AST;
- Sylvie Vlandas : Comité directeur Formation;
- Catherine Vieilledent : DGT Groupe mobilité;
- A. S.Costescu : Comité d'évaluation 3ème langue
- F. Andreone: Conseil d'administration du PMO

2) CLP

Sylvie Vlandas: (CPPT-BXL) Comité de Prévention et de Protection au Travail de Bruxelles ;
Kim Slama: (CPRE) Comité paritaire restaurants et économat ;
Kim Slama :(COCEPE) petite enfance ;
V. Sfyroeras : Groupe de travail "Amiante".

3) Autres

- Tomas Garcia Azcarate , Philippe Keraudren : Groupe Ad hoc


 "Bonjour,

1. Il nous faut préparer une contestation juridique concernant l'absence de et le manque de respect pour le dialogue social dans la procédure qui a abouti au nouveau statut (la Chartre des Droits Fondamentaux).

2. Il est important que cette contestation juridique soit lancée dans l'immédiate - si non le personnel risque "favoriser" les modifications du statut, puisque ces modifications seraient présentées ou comprises sous l'aspect "tout aurait pu être pire”.

3. Il va falloir mobiliser toutes les institutions derrière le principe que l'absence du dialogue social rend la paix sociale impossible , (c.à.d. participation des syndicats dans toute négotiation est primordial)

4. Dans ce cadre, il nous faut bientôt organiser une manifestation inter-institutionelle.

Merci!"

Réponse U4U:

Cher collègue,
Merci de vos réactions dont nous débattrons à la rentrée lors de nos réunions de bureau.

1. Sachez cependant que le 12 juin dernier, U4U a réuni ses adhérents pour leur faire part de ses intentions relativement à la réforme du statut.
Notamment, la décision de U4U d'introduire un recours pour non-respect de l'obligation établie dans la charte des droits fondamentaux de consulter les OSP préalablement à toute modification substantielle des conditions de travail des travailleurs.

En l'occurrence, entre les négociations qui avaient abouti à la présentation par la CE de sa proposition de réforme fin 2011 à 1 milliard et la proposition finale à 2.5, la HR n'a réuni les OSP que pour les informer après coup des discussions du trilogue, jamais pour discuter préalablement du fond des concessions demandées (et octroyées) qui ont amené au montant final. Entre information a posteriori et négociation a priori, il y a une nuance plus que mince que nous demanderons au Tribunal d'établir.

2. Ce recours sera introduit dès la fin des vacances, quand U4U aura finalisé le contour de sa plainte avec les avocats qui seront chargés de la déposer. Il fallait d'abord qu'elle soit approuvée pour être contestable. 

3. Il serait souhaitable que les autres OSP de TOUTES les institutions s'associent à ce recours qui devrait idéalement rassembler tout le monde, mais de cette information je ne dispose pas à ce jour. Quoiqu'il en soit, U4U se battra, de préférence avec tous, sinon avec ceux qui le jugeront nécessaire, au pire, seul. Si dans ce travail de sensibilisation pour pouvez nous aider au Conseil, vos forces sont les bienvenues.

4. Je laisse votre dernière idée en débat à mes collègues, à leur retour.

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PRESIDENCE
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SECRETARIAT GENERAL
Jean-Paul Soyer - Secrétaire général
Rafael Marquez Garcia - Secrétaire général - en charge du personnel Hors Union et du SEAE
Vlassios Sfyroeras - secrétaire à l'organisation, en charge du suivi des Collectifs par DGs d'U4U

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en chef de la revue Graspe
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missions transversales, corédacteur de La Circulaire
Kim Slama - égalité des chances,questions statutaires
Paul Clairet - débat intellectuel
Jacques Babot - 50+, retraités
Georges Spyrou - Écoles Européennes
Agim Islamaj - affaires statutaires et précaires
Carmen Zammit - collègues post réforme 2004
Sylvie Vlandas - Formation

VICE-PRESIDENTS SUR LES AUTRES SITES
DE LA COMMISSION
Gerard Hanney Labastille - site de Luxembourg
Sazan Pakalin - site d'Ispra.

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INSTITUTIONS
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SEAE: Maurizio Caldarone (affaires syndicales), Saturnino Munoz Gomez (courrier SEAE), Brunhilde Thelen (liens avec USHU)
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BUDG: TROCH Maria
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